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Je suis  Julien FERRIÈRES.

Né le 16/05/1994 à Carcassonne.

Je crée les premiers POZARTS en 2011.

Depuis janvier 2019 je me suis lancé dans l'aventure à temps plein. 

L'ARTISTE ET LE PROJET 

L'histoire des POZARTS

Premier contact avec la matière...

Enfant, mon jeu préféré - en dehors des contes que je me racontais lorsque j’étais dehors - était la pâte à modeler. Elle me permettait de créer des monstres et de me raconter des histoires bien plus élaborées et réalistes qu'en extérieur grâce à mes personnages personnalisés.

Plus tard je me passionne pour les cactus et plantes grasses, c’est le sujet de mon tout premier exposé à l’école primaire. À partir de cette période j’accumule une collection de plantes qui m’a en partie suivie jusqu’à aujourd’hui.

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À l’époque j’avais créé des moules de demi-sphères en plâtre à partir de différentes balles. C’était très long car je devais appliquer une plaque de terre dans le moule, la laisser sécher un peu, en faire une deuxième, lier les deux demi-sphères entre elles, puis assembler, un peu au pif plusieurs sphères en l’oeuvre finale.

Au lycée je découvre l’argile et sa cuisson, c’est ainsi qu’en parallèle de mes dessins, je me suis projeté dans des œuvres en trois dimensions à caractère durable. J’ai découvert la sculpture, puis le moulage par estampage. C’est à cette période que je réalise mes tous premiers POZARTS.

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En plus d'un processus long, les œuvres étaient imparfaites du fait des nombreuses manipulations nécessaires et des plans de jonction, qui les transformaient en patatoïdes. Mais c’était une première génération qui plaisait, et j’en étais déjà très satisfait.

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C’est alors que la potière qui cuisait jusqu’à présent mes créations avec les siennes m’a proposé d'acquérir un de ses fours dont elle se délestait. Ce fut le premier achat conséquent de ma vie, j’y ai posé le pécule d’économies de nombreuses années et de quelques semaines de travail estival.

Étrangement, je l’ai stocké dans le garage de mes parents et ne m’en suis jamais servi… Partant faire mes études, je suis tout simplement passé à autre chose, seul le dessin m’a suivi.

Je finis tant bien que mal ma licence de psychologie puis passe totalement à autre chose : je deviens moniteur de kayak à l’année dans une association. Attention, rien à voir avec les saisons touristiques que vous connaissez !  Je réalise des « écoles de pagaies », entraîne des jeunes et les emmène aux championnats de France. Le club est également inscrit dans une politique sociale. Je porte alors fièrement le pouvoir libérateur du sport, héritage paternel de mon enfance et de mon adolescence.

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Je passe un diplôme d’État dans la discipline et puis au bout de cinq ans, je décide de changer de cap…. Je l’ai toujours su : « ma vie sera composée de multiples métiers ».

Libre de toute contrainte horaire, je me retrouve, rêve et me remets de ces années d’implication acharnée. C’est alors que lors d’un séjour chez mes parents, je le retrouve... Ce four, oublié, et poussiéreux est toujours là…

J’entreprends alors de le faire fonctionner pour la première fois… Mais pour cela il me faut des objets dignes d’une cuisson. Je me tourne alors vers mes œuvres primaires. Mais cette fois, pas question de galérer des après-midis entiers pour un pauvre pot.

Je réalise des moules d'estampage à deux faces à partir de sphères destinées à être décorées pour faire des boules de noël. Ainsi, en se connectant, mes demi moules me permettent de réaliser les sphères d’un coup. Je peux les laisser sécher plus longtemps avant de les assembler et les patates deviennent des sphères. C’est la seconde génération de POZARTS qui partent en cadeaux de noël dans la famille cette année là.

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Cependant, je me suis pris au jeu et vois plus loin… Je m’intéresse au moulage par coulage qui me permettrait de réaliser le pot d’un seul bloc, les sphères seraient parfaites, assemblées exactement comme je le voudrais, et l’ouverture du pot serait enfin horizontale et régulière.

 

Une idée alléchante qui me permettrait de vendre mes œuvres à un prix abordable. Je me casse les dents des mois sur l’art du moulage… C’est un véritable métier très complexe, demandant rigueur et expérience. Puis je découvre la solution : l’impression 3D. Abordable pour tous de nos jours, cette technologie m’a permis d’enfin réaliser mes premiers moules intégraux (bien qu’il y ait encore eu plusieurs difficultés à surmonter). Le coulage est d’une redoutable efficacité, exactement ce que j’espérais.

 

C’est cette troisième génération de POZARTS que je commercialise aujourd’hui.

Il me reste tant de choses à découvrir dans cette discipline si vaste qu’est la céramique et j’espère qu’un jour LES POZARTS me permettront de subvenir à mes besoins pour continuer cette aventure artistique sereinement et pleinement.

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"I m the mad scientist ! Mwa ha ha ha !


Steins;Gate

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LES POZARTS

L’ARTISAN CÉRAMISTE JARDINIER.

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